Les psychiatres en Tunisie doivent être sensibilisés culturellement et socialement. Ils doivent être capables d’écouter leurs patients et de comprendre le contexte culturel dans lequel ils se trouvent.
Les psychiatres en Tunisie doivent être culturellement et socialement conscients
Les psychiatres en Tunisie doivent être culturellement et socialement conscients afin de fournir des soins efficaces et appropriés à leurs patients. Ils doivent être prêts à écouter, analyser et comprendre les paroles du patient et offrir un espace sans jugement dans lequel aborder les sentiments et les problèmes de santé mentale du patient.
Les soins psychiatriques en Tunisie sont assurés par l’Etat et par des cliniques et hôpitaux privés. Les hôpitaux publics dispensent des soins médicaux généraux, tandis que les soins de santé mentale spécialisés sont assurés par les hôpitaux universitaires. Les hôpitaux universitaires sont situés dans la capitale et dans les régions côtières.
Les services de santé mentale ne sont pas largement disponibles à l’intérieur du pays. Le système de santé publique tunisien est divisé en trois niveaux : les soins primaires, les soins de deuxième ligne et les soins de santé mentale spécialisés.
Le système de santé tunisien comprend des hôpitaux de district et régionaux et des centres de soins de santé primaires et secondaires dans tout le pays. Le premier niveau fournit des soins primaires, la deuxième ligne fournit des services limités et les soins de santé mentale spécialisés sont fournis par les hôpitaux universitaires.
Les malades mentaux en Tunisie ont fait l’objet de discrimination et de stigmatisation. Des études ont montré que plus de la moitié des Tunisiens pensent que leurs troubles mentaux sont causés par un manque d’engagement religieux. La représentation sociale de la maladie psychiatrique joue un rôle important dans la décision des jeunes adultes de rechercher une aide professionnelle.
Les psychiatres en Tunisie doivent savoir écouter
Les psychiatres en Tunisie doivent être capables d’écouter et de comprendre le contexte culturel de leurs patients. C’est parce que la santé mentale est un processus dynamique. Il est important que les médecins soient en mesure d’évaluer les besoins du patient sur le moment et de lui fournir le meilleur traitement possible.
Le Ministère de la Santé en Tunisie a un comité pour la promotion de la santé mentale. Ce comité a mis en place des activités telles que le programme mhGAP-IG. Il s’agit d’initiatives conçues pour renforcer la capacité des non-spécialistes à améliorer la prestation des soins de santé mentale.
Le ministère de la Santé a mené un projet pilote pour évaluer l’efficacité du programme de formation. Les PCP de la région du Grand Tunis ont participé à la formation. Ils ont partagé leurs perceptions des tendances en matière de santé mentale dans la région. Ils ont également suggéré plus d’informations sur les troubles liés à l’utilisation de substances et les effets secondaires des médicaments. Les PCP ont confirmé recevoir quotidiennement des cas de psychose et de dépression.
Les PCP ont convenu que la formation était cliniquement utile. Ils ont également suggéré que plus d’informations soient fournies sur la pharmacologie générale, les interactions entre les patients et les modules sur la santé mentale des jeunes. Le Ministère de la Santé en Tunisie est politiquement investi dans l’amélioration des soins de santé mentale.
L’équipe a également adapté les modules de formation mhGAP-IG pour s’adapter aux réalités des soins de santé primaires dans la région du Grand Tunis. Ils comprenaient des modules sur la psychose, le suicide, la dépression et les principes généraux de soins.
Les psychiatres en Tunisie ont une variété d’options
Les psychiatres en Tunisie ont une grande variété d’options de traitement. Les traitements vont des thérapies par la parole aux médicaments. Le but du traitement est de comprendre l’univers du patient et d’identifier la solution la plus efficace.
Afin de traiter les problèmes de santé mentale, les psychiatres ont besoin d’une grande variété de compétences. Ils doivent comprendre le monde du patient et être conscients de sa culture. Ils doivent également être prêts à lâcher prise si le patient a besoin d’une approche différente.
Une nouvelle étude examine les parcours vers les soins psychiatriques en Tunisie. Il explore également la relation entre le délai de consultation et les facteurs socio-démographiques.
L’étude a utilisé un questionnaire standardisé de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le questionnaire était administré en français et prenait environ 20 minutes à remplir. Il contenait 16 questions portant sur les principes généraux de soins, les manifestations de diverses maladies mentales et les troubles liés à la consommation de drogues et d’alcool. Le questionnaire comprenait également des questions sur la littératie en santé mentale.
L’étude était une enquête transversale. Il a impliqué un total de 80 participants, dont la moitié ont répondu à un sondage en ligne. Le questionnaire a été traduit en français et les résultats ont été vérifiés par deux membres du personnel du bureau de l’OMS en Tunisie.
Le questionnaire évaluait également les attitudes. Elle comprenait des questions sur l’auto-efficacité, la littératie en santé mentale et les déterminants sociaux perçus de la santé. L’étude est la première du genre en Tunisie. Cependant, il ne peut pas être considéré comme un échantillon représentatif de la population du pays.